Fiche pays Panama

Panama

Intitulé officiel du pays : Panama
La capitale du Panama est Panamá
La superficie du pays est 78 200 km²
Sa population est de 3 292 693 d’habitants
Les peuples et ethnies du Panama sont d'origine espagnole à 77,7 %, les autres sont amérindiens.
La langue officielle est l' espagnol. Les Panaméens parlent une dizaine de langues amérindiennes.
Les religions du Panama : la plupart des Panaméens sont catholiques mais il n'existe pas de religion d'état. Il y a également une large proportion de protestants, bouddhistes, juifs, musulmans et autres.
L'Etat du Panama est une République.
Son Président se nomme Juan Carlos Varella.
La monnaie courante est le Balboa


Histoire

Les colons espagnols s'installent au Panama dès le début du XVIe siècle. Le pays est sur la route du Pérou, parfait pour y tracer des chemins et y faire transiter les richesses du Pérou. L'or et l'argent péruviens rejoignent ainsi les caisses espagnoles avec facilité. Dès le début, le Panama fait partie de la vice-royauté du Pérou. Ensuite, il est rattaché à Nouvelle-Grenade puis, après 1821, il dépend de la Grande Colombie.

Alors que le Panama fait partie de la Grande Colombie, un groupe d’indépendantistes décide de déclarer l'indépendance du pays. Du même coup, ils annoncent que le canal du Panama, dont les travaux ont été entrepris en 1881, entre sous l'autorité des USA. Le 3 novembre 1903, le pays signe un accord à perpétuité unissant le canal du Panama et les USA.
La construction du canal du Panama initiée par Ferdinand de Lesseps opère une grande levée de fonds en France, avant de s'effondrer en faillite, dérobant tous leurs investissements aux Français. C'est un véritable scandale politico-financier. A la suite de cela, les USA rachètent et financent le chantier pour le construire à leur manière.

Au fils des ans, les régimes font face à des troubles sociaux et politiques. La république rencontre des régimes plus ou moins autoritaires.
En 1978, le traité Torrijos-Carter voit le jour, renégociant par là même le traité Hay-Bunau-Varilla signé en 1903. Les USA n'ont plus la toute-puissance sur la zone du canal. A sa suite et après sa mort en 1981, le général Manuel Noriega, revendique non seulement les pleins pouvoirs panaméens sur le canal, mais il décide de tout contrôler et d'axer sa politique sur un sentiment anti américain. Très en colères, les USA tentent d'extrader Noriega sous des accusations de trafic de drogue. Échouant sur ce terrain, ils musellent le pays et tentent de l'étouffer sous une grave crise économique. Le commandant Noriega ploie, mais ne rompt pas. Il s'entoure de hauts dignitaires du Japon ayant des vues sur le canal. Mais les USA ne le laissent pas faire et finissent par le capturer en 1989. Les élections présidentielles l'évincent de la vie politique. Il est alors remplacé par Guillermo Endara.

C'est le 31 décembre 1999 que le Panama reprend ses droits sur son canal, à la suite des termes des deux Traités de Torrijos-Carter. Le canal devient plus grand à partir du 22 octobre 2006, pour augmenter le trafic et réaliser du bénéfice sur le transbordement.


Géographie

Situé en Amérique du sud, le Panama est bordé par la Mer des Caraïbes à l'est et l'océan Pacifique à l'ouest, le Costa Rica au nord et la Colombie au sud.
Ce petit pays, d'une superficie totale d'environ 75 517 km², est traversé de part en part par le canal du Panama. La situation géographique du Panama, au cœur de l'isthme entre Amérique du Nord et Amérique du Sud, en fait un pays stratégiquement intéressant.

Grâce au canal du Panama, d'une longueur de presque 80 km, il est possible de passer de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique, et inversement, sans devoir contourner le continent. A l'origine, dans le projet De Lesseps, il ne devait pas y avoir d'écluse. Dans les faits, le canal possède 3 écluses, à Miraflores, à Pedro Miguel et à Gatún. La traversée dure environ 8 à 10 heures et permet d'économiser aux marins un temps considérable.

C'est en 1881 que débute la construction du canal de Panama. C'est Ferdinand de Lesseps qui est à la tête de ce projet. Couronné pour son succès dans le Canal de Suez, c'est à lui que les travaux sont confiés. Pourtant son projet n'est pas à la hauteur des espérances et les travaux s'arrêtent en 1988. La société fait faillite, emportant avec elle tous les fonds prêtés par les investisseurs français. Après l'accord entre le canal et les USA en 1903, les travaux reprennent pour s'achever en 1914. Le premier bateau engagé dans le canal se nomme le SS Ancon.
Selon les termes du traité, les USA exploitent les droits du canal et lui permettent de gagner un bon rendement.
En 1978, sous les assauts répétés du général Omar Torrijos le pouvoir de la concession échoit aux Panaméens uniquement.


Economie

Le Panama est le pays le plus puissant d'un point de vue économique de l'Amérique centrale. C'est le canal du Panama qui lui offre cette sécurité financière. La ville de panama, capitale du pays, concentre le plus grand centre financier de toute l'Amérique centrale. Avec un PIB de 6 406 dollars par habitant en 2008, le Panama obtient le meilleur score de l'isthme. En 2010, l'investissement atteint 26,8 % du PIB, avec un score de l'éducation à 3,8 % et de la défense à 1,3 %.

La plus grande part de l'économie panaméenne est consacrée aux services. Services financiers, commerce et tourisme sont les principales activités du secteur. Les ressources agricoles du pays sont les bananes, le sucre de canne, le café, le riz, le maïs, les fruits et les légumes, le bétail, les crevettes et le bois de construction.

Au Panama, on extrait le cuivre et l'or. L'exportation la plus lucrative concerne les bananes : plus de 1 050,6 milliers de tonnes de bananes quittent le Panama chaque année. En 2008, on comptait près de 30 % des terres consacrées à l'agriculture. Un peu plus de 7 % des terres sont arables au Panama. Le secteur secondaire, quant à lui, concerne plus particulièrement le domaine de l'industrie. L'innovation concerne les matériaux de construction tels que le ciment, la préparation des produits laitiers, le raffinage du sucre, l'impression...

Grâce à l'essor indépendant du canal du Panama en 1999, après l'emprise des Etats-Unis, de nouveaux projets ont pu voir le jour. La Panama est ce que l'on appelle un pavillon de complaisance. En 2006, le 22 octobre, le Panama reste compétitif dans son trafic de marchandises. Cette décision provient du peuple, ayant fait l'objet d'un véritable referendum démocratique. Les conséquences économiques de la création de 3 écluses sur le tracé sont colossales. Les écluses devenaient alors obligatoires tant le trafic généré avait augmenté. Le canal est alors considérablement élargi, pour le confort de petits tonnages, et pour permettre le passage des gros tonnages.

Le succès de la modification du canal du Panama entraîne l'augmentation des profits et donc, la création de nombreux emplois. Ce sont presque 40 000 emplois qui sont alors générés au Panama même. De fait, les 40 % de la population vivant largement au-dessous du seuil de pauvreté peuvent bénéficier d'un pays plus riche. On peut imaginer une sorte de nouvel Eldorado pour les investisseurs qui pourront peut-être trouver des conditions d'emprunt avantageuses et de crédit d'impôts conséquents. Il se pourrait qu'une zone franche, semblable à celle qui existe au sud des Etats-Unis, soit créée. Enfin, l'élargissement va permettre une augmentation conséquente du trafic fluvial et donc la possibilité de conserver des tarifs très compétitifs.


La Culture

Seule la langue espagnole est la langue officielle du Panama. Cependant, la majeure partie de la population est bilingue et parle également l'anglais. C'est sans doute la proximité avec les USA et sûrement le fort investissement américain lors de l'élaboration du canal.
Côté religion, les noirs comme les indigènes amérindiens ont dû se convertir au christianisme sous peine d'être à nouveau décimés. Cette religion est aujourd'hui encore très importante dans le pays. On trouve toutefois des traces de religions indigènes et africaines. La danse africaine y connaît un regain d'intérêt durant ces dernières années.
De manière traditionnelle, au Panama, on fait la fête pendant une semaine, entre la veille du mercredi des cendres et le premier jour de carême. C'est un carnaval géant qui prend place dans les villes.


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