Ascension Kilimandjaro

Quand on projette de voyager en Afrique, on pense immédiatement à une séance de safari Tanzanie, en quête de lions ou léopards, aux vastes plaines de savane et plages tropicales. Mais que faire en Tanzanie ?

Juste au sud de l’équateur se trouve le mont Kilimandjaro, un sommet surmonté de glacier. Le majestueux Kilimandjaro est le plus haut sommet de l’Afrique. Situé dans le nord-est de la Tanzanie, il se contemple de loin dans le Kenya et le parc national d’Amboseli. Chaque année, 75 000 voyageurs gravissent, ce qui nous permet de dire que ce n’est pas la montagne la plus intacte, ni la plus difficile à escalader. Toutefois, il s’agit ici certainement d’une épreuve d’endurance, le mal d’altitude étant la principale raison pour laquelle les alpinistes en herbe ne doivent pas l’escalader.

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Quand faire l'ascension du Kilimandjaro

Le mont Kilimandjaro est situé dans le nord de la Tanzanie, à proximité des meilleurs parcs de safari en Afrique. Ce qui vous offre aussi l’occasion de faire du safari kilimandjaro et partir à la conquête des meilleures espèces de gibiers et animaux tropicaux du Serengeti, de Ngorongoro ou de Tarangire. Étant donné la proximité du mont Kilimandjaro avec l’équateur, cette région ne connaît pas les extrêmes conditions hivernales ou estivales, mais plutôt des saisons sèches et humides. Par conséquent, le meilleur moment pour grimper la majestueuse montagne s’étend sur les mois les plus chauds et les plus secs. Mais là, entre les effets de la pluie, de la boue, de la neige, et les caprices de la glace et du froid, les risques de sécurité ne sont pas négligeables. En revanche, vos chances de réaliser un trek inoubliable augmentent exponentiellement avec le beau temps. Bien sûr, la montagne recevra plus de trafic touristique pendant ces périodes.

Dans tous les cas pour les âmes d'aventurier, il est possible de grimper le Kilimandjaro toute l’année, mais il est préférable de planifier votre programme quand il y a moins de risques de précipitations. Les saisons sèches s’étendent du début décembre au début mars, puis de fin juin à fin octobre. Cette période est considérée par beaucoup comme le meilleur moment pour escalader le mont, et c’est d’ailleurs la haute saison dans cette partie de la Tanzanie.

Janvier à mi-mars est la période la plus chaude, avec un ciel clair le matin et le soir. Dans la journée, des nuages apparaissent souvent avec de brèves averses. D'autre part, la longue saison des pluies s’étend de fin mars à début juin : cette saison devra être exclue de votre programme, sauf si vous êtes un randonneur expérimenté qui a fait du trekking dans des conditions similaires. Cette période est très humide et la visibilité est faible en raison des forts nuages qui surplombent le ciel. De mi-juin à fin octobre, la montagne est généralement un peu plus sèche, même si les pluies sont fréquentes l’après-midi. Notez bien que les pluies sont imprévisibles en Afrique : elles peuvent arriver tôt ou même dépasser leur saison habituelle.

Le Kilimandjaro pendant la pleine lune

Lorsque le pic du Kilimandjaro et les magnifiques glaciers sont illuminés par la pleine lune, la vue est absolument magnifique. C’est pour cette raison que certains grimpeurs programment leur trek pour coïncider avec cet événement céleste qui se produit une fois par mois. De plus, il est plus pratique de grimper à ce moment, puisqu’une lune brillante avec un ciel clair améliorera la visibilité tout au long de la montée. Pour grimper au sommet pendant la pleine lune, une montée de 7 jours devrait commencer 5 jours avant la date de la pleine lune. Il n’est pas nécessaire de respecter la date exacte pour profiter du clair de lune. Cependant, si vous préférez une montée moins fréquentée, évitez la pleine lune, car cette période attire de nombreux alpinistes.

Planifier votre ascension le plus tôt possible

La couronne de glace sur son sommet qui existe depuis de 11 000 ans rend le Kilimandjaro unique, malgré sa proximité avec l’équateur. À l’origine, ces glaciers avaient plus de 100 m de profondeur, s’étendant à 2 000 m du sommet de la montagne. Seulement, le réchauffement climatique a favorisé la vaporisation de la glace à un rythme plus qu’alarmant. Certains scientifiques estiment que la calotte glaciaire du mont Kilimandjaro disparaîtra complètement d’ici 2050. Alors, si vous êtes prêt à gravir la majestueuse montagne, faites-le le plus tôt possible pour ne pas rater les glaciers.

L’altitude et les zones climatiques

Lorsque l'on effectue l'ascension Kilimandjaro, il est aussi indispensable de considérer la variation des conditions météo en fonction des zones climatiques. Sur le mont, il y a quatre zones climatiques : la zone de la forêt tropicale humide (800 m à 3 000 m) est chaude et humide. La pluie est fréquente dans cette zone, en particulier pendant la saison humide avec une température de 12 à 15 °C à 2 870 m. La deuxième zone est souvent appelée la zone alpine basse (3 000 m à 4 200 m), une zone semi-aride où les températures moyennes varient entre 5 et 10 °C à 3 600 m. D'autre part, la haute zone alpine (4 200 m à 5 000) est désertique. Ici, les températures moyennes baissent à 4 970 m, et au sommet dans la zone glaciaire (au-dessus de 5 000 m), elles oscillent entre -4 et -6 °C.

Les infos bonnes à savoir lors de l'escalade du Kilimandjaro

L’ascension du Kilimandjaro peut être comparée librement à une marche depuis l’équateur au pôle Nord en matière de zones climatiques. Vous traverserez de basses zones cultivées entre les pentes inférieures jusqu’à la toundra arctique de la région Ice Cap. Il est même fascinant de contempler comment la végétation change de la beauté luxuriante des forêts montagnardes au désert aride et inhospitalier de l’Arctique. Même si le pic est le pic ultime de tout alpiniste, c’est le voyage en lui-même qui est spectaculaire.

Bien entendu, les journées peuvent être très difficiles. La piste est inégale et raide dans certaines parties, et à mesure que vous prenez de l’altitude, le volume d'oxygène commence à diminuer. Près du sommet, le rythme devient lent : vous entendrez vos guides clamer « polé polé » (« lentement » en kiswahili) pour conserver l’énergie et favoriser l’acclimatation.

Il commencera à faire froid. Pendant les premiers jours, tout au long des forêts et pentes inférieures, vous affronterez le brouillard de froid. À mesure que vous vous rapprochez du sommet, les journées peuvent être glaciales, avec un vent de montagne à couper le souffle. Là encore, la règle consiste à voyager à votre rythme pour trouver votre propre vitesse de croisière.

Quelques conseils pour le trek du Kilimandjaro

La montée du Kilimandjaro n’est pas une épreuve technique, autrement dit vous n’avez pas besoin de compétences particulières pour grimper le mont. Effectivement, ce sera une randonnée longue et difficile en altitude. De plus, le choix des sentiers lui-même peut poser de sérieux problèmes. Sachez qu'il existe sept pistes principales menant vers le haut de la montagne, dont la durée du trek varie de 5 à 9 jours. Plus la route est longue, meilleures sont les chances d’une acclimatation.

Par ailleurs, ne sous-estimez jamais l’altitude. La plupart des touristes qui ne parviennent pas à atteindre le sommet échouent à cause du mal de l’altitude. Vous dormirez dans des tentes si vous optez pour les sept itinéraires exploitables, sauf un : la route de Marangu qui est sans doute la route la moins touristique et la moins fréquentée (donc pas vraiment recommandée). On portera votre kit et mettra en place votre propre camp. Vous devrez seulement porter un sac à dos, tout le reste devant être pris en charge par votre voyagiste. Par ailleurs, vous devez préparer votre escalade avec un voyagiste enregistré localement. Les treks en solo ne sont pas autorisées par l’autorité des parcs nationaux. Enfin, vous ne prendrez pas de douche pendant toute la durée de votre ascension sur le Kilimandjaro, mais des bols d’eau chaude vous seront fournis pour faire votre toilette.

Les itinéraires pour grimper le Kilimandjaro

On recense aujourd’hui sept itinéraires pour gravir le Kilimandjaro : Marangu, Machame, Lemosho, Shira, Rongai, le Circuit du nord et Umbwe. Les routes de Marangu, Machame et Umbwe s’approchent toutes du sud de la montagne. Les pistes du Lemosho, du Shira et du Circuit du nord s’approchent de l’ouest. Enfin, la route de Rongai s’approche du nord. C’est souvent le choix de l’itinéraire qui déroute la plupart des voyageurs. Pour trouver la meilleure piste, prenez en compte le paysage, la difficulté, la circulation et les caractéristiques climatiques de l’itinéraire.

On estime que 45 % des touristes empruntent la route de Machame pour atteindre le sommet en 7 jours. 40 % des randonneurs choisissent celle de Marangu pour une ascension de 6 jours. 8 % optent pour la route de Lemosho pour 6 jours de marche. 5 % des touristes empruntent la piste de Rongai pour 6 jours. La route de Shira est la moins fréquentée par les touristes.

À 80 km à l’ouest du Kilimandjaro se trouve un volcan souvent négligé, mais non moins spectaculaire. Le mont Meru culmine à 4 465 m et il sert de point d’escale avant de gravir le mont Kilimandjaro. Enfin, juste à côté du sommet du mont se trouve la terre de camping Crater Camp (5 750 m d’altitude), servant de zone de repos à côté de l’un des derniers glaciers du Kilimandjaro.

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