Histoire de la Nouvelle-Zélande

Il est vrai que la Nouvelle-Zélande a un passé humain plus court que le plus jeune pays du monde. Toutefois, l’ampleur des changements vécus par les Néo-zélandais est plutôt phénoménale qui mérite d'être découverte. Alors si vous projetez de franchir les milliers de kilomètres qui séparent la France de ce voisin de l’Australie, il vaudrait mieux connaître au moins les grandes lignes de l’histoire de ce pays. Découvrez dans cet article l’essentiel du glorieux passé de la Nouvelle-Zélande et n'oubliez pas de vous renseigner sur les dangers sur-place en Nouvelle-Zélande.
 

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Aotearoa, l’ancienne Nouvelle-Zélande


Terre de contrastes et de diversité, la Nouvelle-Zélande partage beaucoup de son passé avec la Grande-Bretagne. L’histoire du pays a commencé avec les Maoris. Utilisant à perfection leurs impressionnantes compétences en navigation, ces tribus se sont rendues de l’île polynésienne Hawaiki à Aotearoa dans les années 1300. Au début, à défaut d’une langue écrite, l’histoire des premiers Maoris s’était transmise par des chants et contes.

Mais jusqu’en 1642, les Européens ne savaient pas que la Nouvelle-Zélande existait. Comme les Occidentaux avaient tendance à se documenter sur tout, ils apportèrent une autre facette à l’héritage maorie. En fait, le mot « Maori » lui-même fut créé par les Européens, puisqu’il n’y avait pas de nom collectif pour appeler les différentes tribus. Et c’est le nom « Maori » qui a été décidé par les premiers conquéreurs européens, lequel terme signifie « ordinaire ».

Un peu de mythologie


Selon la légende, la Nouvelle-Zélande a été créée par un demiurge, le mythique Maui-Tikitiki-a Taranga, originaire de la patrie polynésienne d’Hawaiki. Servant de sa mâchoire divine comme hameçon et de son sang comme appât, Maui a attrapé un gros poisson, qui est devenu l’île du nord de la Nouvelle-Zélande. De son côté, l’île du sud correspond au canoë de Maui et l’île Stewart à l’ancre du canot.

D’abord colonisée par les Polynésiens (les Maoris), la Nouvelle-Zélande a eu un passé riche en conflits. L’arrivée du premier explorateur européen Abel Tasman en 1642 confirme bien l’existence d’un continent méridional, mais les Maoris ont toujours été hostiles à ses tentatives de rencontre. C’est pourquoi l’Européen n’a jamais mis les pieds sur leurs terres.
De son côté, le capitaine James Cook a cartographié le littoral du pays plus de 100 ans plus tard, en 1769. Sa première rencontre avec les Maoris s’est achevé par un bain de sang ; mais il a persévéré et pu établir une atmosphère amicale avec les tribus. C’est alors le début d’une longue période de conquête : des chasseurs de baleines et de phoques, ainsi que colons européens débarquent sur le continent pour s’emparer des riches ressources marines et établir ainsi une nouvelle vie.

Mais en 1840, le traité de Waitangi, accord foncier établi entre Anglais et Maoris, a été signé pour transférer la Nouvelle-Zélande à la couronne britannique. Ce traité a pour particularité de faire régner la loi britannique en Nouvelle-Zélande tout en garantissant l’autorité des Maoris sur leurs terres. Aujourd’hui encore, ce document fondateur régit la souveraineté de la Nouvelle-Zélande, et son original est conservé à Wellington.

Un pays autonome mais encore sous l’influence britannique


Une série de guerres s’est éclatée entre 1843 et 1872, se terminant par la défaite des Maoris ; de vastes terres maories ont été d’ailleurs confisquées. En 1975, le tribunal de Waitangi revient encore une fois pour régler les revendications de terres des Maoris et traiter cette question de l’accaparement de terres. Ce tribunal est devenu une commission d’enquête permanente qui agit dans la résolution des problèmes impliquant les Maoris modernes.

Après de longues années de bain de sang, la Nouvelle-Zélande devient autonome en 1852. Devenu membre indépendant du Commonwealth britannique en 1947, il obtient, par la même occasion, le statut de dominion autonome de l’Empire britannique. La reine Elizabeth II demeure encore chef de l’Etat, bien que le monarque n’ait pas de rôle actif dans la gestion du pays. Mais en tant que membre du Commonwealth, l’Etat a tendance à suivre les directives du Royaume-Uni.

La relance de la culture maorie


L’influence des indigènes sur les affaires nationales a été moindre tout au long des années d’autonomie. La préservation de l'héritage maorie est alors la prochaine lutte. De puissants leaders maoris se lèvent alors pour rajeunir la société indigène. Apirana Ngata, dont l’image figure sur le billet de 50 dollars néo-zélandais, a réuni les Maoris au Parlement et formé les bataillons maoris de la Première Guerre mondiale et de la Deuxième Guerre mondiale. Il est même allé jusqu’à superviser la construction et la rénovation des édifices administratifs locaux sur Wellington et Auckland, et promouvoir la reconnaissance de la culture maorie.

Le plus étonnant, c’est que les Maoris semblaient s’adapter aux changements apportés par la société occidentale. Beaucoup d’indigènes ont aménagé dans les centres urbains pour rechercher du travail, se soumettre aux enseignements de l’éducation britannique et même participer à toutes les facettes de l’économie mondiale.

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