La politique de la Chine dans la croissance de l'économie du pays

Présentation générale de l'économie chinoise


C'est la deuxième puissance mondiale. Mais ce n'est pas tout ! C'est le principal exportateur de la planète. Pendant longtemps, elle a profité d'une croissance exceptionnelle. Toutefois, elle a été stoppée en raison de la récession mondiale de 2009. L’économie se reposait jusque là sur les exportations. Les limites d'une telle décision sont rapidement apparues. Ainsi, la croissance du PIB chinois, en 2016, est de 6,6 %. En 2017, elle est estimée à 6,2 %. Face à ce développement freiné, c'est la population Chine qui en souffre le plus. Le nord-est est le plus touché. Pour survivre, les sociétés sont obligées de s'endetter. Les sociétés d’état sont endettées à hauteur de 145 % du PIB ; les sociétés privées ont un endettement de 210 % du PIB. Alors, même si l'activité des industries semble repartie à la hausse, cela ne suffit pas. En parallèle, les réserves de change de la banque centrale réduisent à vue d’œil.

Le secteur primaire de la Chine

Même si la richesse est très variée, elle repose essentiellement sur le secteur primaire. Ainsi, grâce à la géographie de Chine, l'agriculture emploie un tiers de la population active. Elle génère environ 9 % du PIB. Le développement du domaine est tout de même limité. En effet, seulement 15 % du sol peut être cultivé. La Chine est surtout spécialisée dans la production de céréales, de riz, de pommes de terre, de thé et de coton. A côté de cela, elle met l'accent sur la production de viande (porc, bœuf, volaille...) afin de nourrir la population. La politique du secteur primaire repose aussi sur les mines. Grâce à son sous-sol riche, la Chine a créé de véritables réserves en charbon. Elle est également l'un des plus importants producteurs de fer, d'or, d'étain, de zinc, de titanium et de phosphate. On peut rajouter qu'elle est la cinquième productrice en terme de pétrole (3,8 millions de barils en 2016).

Le secteur secondaire de la Chine

Le secteur secondaire est le plus important. En effet, il génère la majorité du PIB chinois, grâce à ses exportations. Des entreprises ont profité de la main-d’œuvre chinoise abordable pour installer leurs unités de production dans le pays. Cela a notamment été favorisé par les mesures d'ouverture. Aujourd'hui, même si les salaires sont légèrement plus élevés, le marche chinois reste toujours compétitif. Les sociétés étrangères ne sont pas prêtes à partir ! En 2008, la Chine est au deuxième rang en terme de production automobile. Grâce à Général Motors et à Volkswagen (qui s'y sont installés), 18 millions de voitures ont été vendues . Alors qu'en 2000, il n'y a que 16 millions de véhicules en circulation, il y en a 154 millions quelques années plus tard.

Le secteur tertiaire de la Chine

Comparé aux autres secteurs économiques, le secteur tertiaire est celui qui a eu la plus faible progression. Cela s'explique notamment par l'omniprésence des collectivités publiques et des réglementations. Malgré tout, le secteur tertiaire profite des 641 millions d'internautes pour développer les technologies de l'information et de la communication. En bloquant l'accès à certains sites internationaux (YouTube, Facebook...), le gouvernement a permis à des alternatives nationales de s'installer. Dans un même temps, le tourisme est parvenu à soutenir l'économie. Les Chinois utilisent de plus en plus leurs congés pour découvrir le territoire, mais aussi les autres pays. Ils sont ainsi les plus grands dépensiers lorsqu'ils voyagent à l'étranger. De plus en plus, les voyageurs s'intéressent à la culture et décident de visiter les différentes provinces.

Le commerce extérieur chinois

En 2016, le commerce extérieur occupe 37 % du PIB. Il est le secteur qui génère le plus d'excédents. Cela fait donc d'eux le 1er exportateur. Après avoir dû supporter la crise de l'euro, en 2011, le commerce extérieur est difficilement parvenu à redresser la barre. Malgré tout, en 2015, son excédent commercial s'élève à 494 milliards de dollars. Le commerce international repose sur de nombreux échanges avec le sud-est de l'Asie, les États-Unis et l'Union Européenne. C'est d'ailleurs cette dernière qui devient le premier partenaire commercial de la Chine, en 2016. Les États-Unis, eux, sont le deuxième partenaire de la Chine, même si les échanges diminuent de 6 %. Comme les autres régions du monde, les relations commerciales avec les pays d'Asie et du Pacifique sont plus compliquées. Les échanges diminuent en valeur et représentent seulement 4,4 % du commerce extérieur, en 2016. Au niveau des importations, les Chinois sont toujours autant demandeurs des produits agroalimentaires. La viande et les produits laitiers sont les plus importés, avec les vins et les autres alcools. Ils portent aussi un grand intérêt aux produits de cosmétique et de santé.
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