Le Sri Lanka est un pays à découvrir. Peu connue, cette petite île du bout du monde recèle pourtant des merveilles. Les plages paradisiaques ont une réputation qui n’est plus à faire. On ne pourra manquer aussi de profiter d’une population hétéroclite et passionnante, de paysages montagneux superbes, d’une faune et d’une flore d'une rare diversité et de spécialités culinaires au Sri Lanka incontournables. Mais avant de découvrir tout cela, le trajet est une composante de votre séjour et peut-être comptez-vous partir en bus.
Le choix du bus
Le choix du bus, c’est choisir un moyen de locomotion compliqué. Plusieurs solutions sont possibles pour rejoindre Colombo par la route, en traversant la Turquie puis l’Irak ou plus au nord en passant par les anciennes républiques soviétiques. D’une façon comme d’une autre, ne comptez pas moins de 10 000 km entre votre départ à Paris et votre arrivée dans son homologue sri-lankaise. 10 000 km, cela représente autant de raisons d’avoir des difficultés à organiser son voyage. Si celui-ci n’est pas impossible, il faut tout de même se rendre compte que cette solution se destine à ceux qui ont un esprit d’aventurier très prononcé et qui n’ont pas de délais particuliers à respecter.
Tracer son chemin
Se rendre à la capitale sri-lankaise, sur la côte, dans la ville de Kandy dans le centre, cela veut donc déjà dire déterminer l'itinéraire à effectuer. Aujourd’hui, de plus en plus de compagnies proposent pour des coûts relativement minimes des traversées de l’Europe. Vous n’aurez par exemple pas trop de mal à rejoindre Ankara en Turquie en prenant l'autocar. Des solutions existantes qui prendront déjà là un minimum de 48 heures de parcours pour se rendre en Turquie en passant par l’Allemagne, l’Autriche, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, la Bulgarie avant d'arriver à votre première et plus facile étape. De là, il vous reste une moitié de l'itinéraire en traversant l’Irak, l'Iran, l’Inde avant d’arriver à destination. Vous aurez là beaucoup plus de mal à trouver des compagnies fiables pour parvenir à traverser ces états en toute sécurité.
Une question de coût
Bien entendu, se rendre au Sri Lanka en autocar parait de prime abord une solution économique viable pour aller au Sri Lanka pas cher. Pourtant, la solution de la route va être très difficile à budgétiser. Jusqu’à Ankara, des compagnies européennes vous proposeront l'itinéraire, on trouve des billets pour un peu plus de 100 euros par personne. Dès lors que vous franchirez la Turquie et arriverez à sa frontière, la solution sera plus compliquée à évaluer et vous ne pourrez surement pas déterminer exactement à l’avance vos coûts. Dans le même ordre d’idée, il faut prendre en compte le coût de l’hébergement à l’hôtel, dans une location, une résidence ou pourquoi pas chez l’habitant, les différentes monnaies utilisées avant de pouvoir profiter de la monnaie au Sri Lanka.
Les formalités à la douane
A toutes ces difficultés liées au déplacement en autocar, on peut ajouter aussi le problème du passage de la douane. Tant que vous êtes dans l’espace Schengen, tout se fera facilement et sans contraintes. Dès lors que vous quitterez l’Europe, on vous demandera des visas, des autorisations, des papiers précisant les dates de votre séjour ou traversée du pays, dates que vous n’aurez pas de façon fiable. Le passage en douane, surtout sur des états lointains, risque d’être une contrainte difficile à surmonter. En plus des difficultés douanières, vous devrez prendre en compte aussi les demandes de vaccination et le faire à l’avance. Contrairement à un circuit Sri Lanka classique, vous ne visiterez pas un seul pays mais près d’une quinzaine, des précautions sont donc à prendre.
L’idée de partir en bus ne s’adresse donc pas à ceux qui veulent découvrir le pays par le biais d’un circuit durant leurs vacances et en partant avec les enfants. Non, bien au contraire, cette idée s’adresse aux globe trotteurs qui ont déjà l’expérience des situations compliquées, qui n'ont pas de calendrier impératif et savent se sortir de toutes les situations. Il faut aussi pouvoir prévoir le budget d’une solution qui, au final, sera bien plus onéreuse que les autres, et en particulier l'avion.